L'Evangile et l'Art - An  32 - Transfiguration
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Mt 17,1-8 M 9, 2-8 L 9, 28-36 J
En revenant de Césarée de Philippe, où il avait annoncé sa mort et résurrection, Jésus gravit le mont Hermon pour prier.
Environ huit jours après avoir prononcé ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier.
Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante.
Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie,
apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem.
Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés.
Ces derniers s’éloignaient de lui, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait.
Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent.
Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! »
Et pendant que la voix se faisait entendre, il n’y avait plus que Jésus, seul. Les disciples gardèrent le silence et, en ces jours-là, ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.
Luc 9, 28-36
Jésus est certain que la miséricorde de Dieu, qu'il manifeste, est l'aboutissement de la loi de Moïse et de la parole des prophètes que représente Elie. Mais où cette démarche doit-il le mener ?
représentation classique
Au travers des si nombreuses images qui en seront faites, on peut se faire une idée du choc d'un tel moment pour les disciples.
Et du choc que Jésus va ressentir de sa prière à son Père
La représentation que s'en faisait Raphaël
quelques approches d'un mystère certain
Entre hallucination et réalité de la transfiguration
S'il prend Pierre, Jacques et Jean, c'est qu'ils sont plus proches de la compréhension de sa démarche
Représentations pieuses et iconiques
Mais l'on se doit de s'interroger sur l'évènement.
Certes ils sont trois disciples, sauf Jean ils sont plus agés que Jésus qui a gravit avec facilté la montagne.
Ne sont-ils pas fatigués, assoiffés, affamés et sujet à des vertiges ?
Comment ont-ils reconnu la présence de Moïse et d'Elie aux côtés de Jésus, ces trois personnages se sont ils parlés ?
Un léger brouillard a -t-il troublé leurs vues quand ils sont arrivés après Jésus ?
Si l'on ne se pose pas ces questions ou d'autres bien terrestres, on ne peut pas entrer dans le mystère
La vision d'une porte du ciel qui s'entrouve
Car si cette expérience est vraie, c'est bien une porte du ciel qui s'est ouverte et qui leur est apparue. Dans l'extase de sa prière et l'intensité de sa communion avec le Père, Jésus est illuminé et rayonnant au milieu des deux grandes figures de l'ancien testament, avec lesquels il converse.
Il se confirme alors la fin de sa mission comme l'offrande la plus haute qu'il puisse offrir à l'humanité
Le témoignage confirmé par les actes, la détermination des disciples, la transmission réussie du message, le don ultime de leurs vies, laisse penser qu'ils avaient bien vu Jésus à la porte du ciel. Le Père lui-même comme au jour de son baptème, fait entendre le message "Celui-ci est mon fils que j'ai choisi, écoutez-le"
Cette phrase du Père, n'est pas que pour le Fils, qu'il conforte, mais aussi pour les disciples afin qu'il ne voient pas la condamnation comme la fin, la défaite, mais comme l'accomplissement fulgurant de sa mission, la victoire sur la mort et sur le mal.
Mais alors, nous qui ne l'avons pas vu, devons nous comprendre qu'ils ont été un instant et de leur vivant, admis à contempler le divin monde ?
Et qu'ils témoignent de ce monde qui nous attend.