L'Evangile et l'Art - An 30 - Le Serviteur du Centurion

Ayant quitté la Samarie, Jésus se dirigea vers une grande bourgade de Galilée, nommée Capharnaüm, au nord et au bord du lac de Tibériade

Comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia :

« Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. »

Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. »

Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.

Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »

À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.

Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux,

mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.

Matthieu 8, 5 - 13

On trouve également ce récit chez Luc 7, 1-10

Luc ajoute ce détail que les notables juifs déclarent :

Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue.

Mais ce que Jésus admire, c'est la foi militaire du Centurion qui considère que son maître est Jésus et qui lui fait totale confiance.

Jésus et le Centurion - Jean-Baptiste Jouvenet - 1712

Dans l'ouvrage Dialogues avec Marie Madeleine du Dominicain Philippe Ducouvoux du Buysson

Marie Madeleine parle du centurion Flavius, qu'elle rencontrait à Tibériade et qui protégeait les populations juives

Jésus et le Centurion - Paolo Véronèse - Kansa City M